L’association Biovallée organisait la semaine passée son séminaire annuel réunissant les membres du conseil d’administration et l’équipe salariée (soit une trentaine de personnes). C’est Arnaud Vannier, représentant de la communauté de communes du Crestois et Pays de Saillans à l’association qui nous a accueilli pour deux jours de respiration et de co-construction à l’Arche des 3 Becs, sa maison d’hôte au pied du Veyou, de Roche Courbe et du Signal. Que nous sommes-nous dit ? Quelles perspectives pour l’association ? On vous raconte.
Comment renforcer notre lien à la vie et au vivant ?
Les deux séminaires précédents, nous avions décidé de mettre les thématiques de l’eau, des sols et de la biodiversité au premier rang de nos préoccupations, et d’intégrer le lien au vivant dans notre gouvernance. En partant du postulat « qu’on ne protège que ce qu’on aime », se reconnecter au vivant sous toutes ses formes est urgent ! Mais par quel bout prendre cette belle ambition ?
Voilà la question qui a animé nos échanges pendant deux jours, à l’abri du saule pleureur, à côté de la fontaine.
Et on tient des pistes !
Avant tout, nous souhaitons prendre soin de trouver la bonne intention et les bons mots pour sensibiliser et embarquer le plus grand nombre. Des mots qui parlent à toutes et tous et qui permettront petit à petit de créer et diffuser une culture commune de notre rapport au vivant sur le territoire. Sans cette précaution, on aura vite fait de nous enfermer dans un entre-soi. Il faut au contraire susciter l’envie de comprendre et d’agir très largement.
Nous nous sommes également accordés sur le fait que la question du vivant ne devait pas simplement être prise en considération quand nous parlons de l’eau, des sols et de la biodiversité, mais également quand nous parlons de la jeunesse, de l’économie circulaire, du tourisme… Le sujet doit infuser toutes nos actions.
Enfin, nous avons partagé l’intérêt, en l’expérimentant concrètement pendant le séminaire, de proposer des approches sensibles pour inviter chacun et chacune à interroger et cultiver son lien au vivant. Nous envisageons de généraliser ces propositions lors de nos prochains évènements et rencontres. Les manières de sentir et interagir avec notre milieu sont très différentes ; partager cette diversité entre nous est riche et instructif !
Nous avons eu la chance et l’opportunité d’être guidés par Céline Poret, administratrice de l’association, qui a déjà beaucoup exploré le sujet et a plaisir à nous transmettre ses idées et outils.
Voilà les pistes que nous nous avons dégagées pour le moment… Elles seront consolidées, complétées et validées lors de la prochaine réunion du conseil d’administration en septembre. A suivre !