La vallée de la Drôme est un territoire qui passionne les chercheurs depuis de nombreuses années. Mais que viennent-ils chercher ici ?

 

La vallée de la Drôme, un terrain de recherche idéal

De nombreux chercheurs et chercheuses ont choisi la vallée de la Drôme comme terrain d’étude. C’est un territoire qui possède une histoire longue sur la transition écologique, qui plus est au sein de plusieurs domaines. Ces critères font de la vallée un cas d’étude idéal pour questionner les trajectoires de transition, leurs freins et leurs limites.

Comme ces chercheurs appartiennent à des disciplines et des laboratoires différents, il est difficile d’avoir un regard global sur ce que ce territoire peut nous apprendre. Le Pôle des Savoirs remplit une de ses missions en mettant à votre disposition l’ensemble de ces productions scientifiques (près de 200 aujourd’hui et dont la moitié est en accès libre). Amis curieux, découvrez la Biovallée vu par le monde de la recherche. Amis chercheurs, parcourez cette collection spatialisée et mise à jour régulièrement sur la vallée de la Drôme.

 

La rivière et l’agriculture comme sujets dominants

La rivière Drôme et son bassin versant sont les entités les plus étudiées. Si les premières publications se concentrent sur le fonctionnement hydrologique et écologique de la rivière et du bassin versant, la majorité des chercheurs étudient les dynamiques innovantes de gestion qui ont lieu dans la vallée, ceci afin de questionner la place de l’eau en tant que bien commun territorial.

L’agriculture n’est pas en reste et de nombreux géographes et agronomes s’intéressent à la trajectoire agroécologique de la vallée. Ils alimentent les réflexions sur les dynamiques territoriales de transition agricole, l’agriculture biologique, la transmission de connaissances entre agriculteurs ou encore les modèles d’alimentation.

 

Mais aussi les modes de vie, les espèces animales et les forêts

Si la rivière et l’agriculture biologique sont souvent mises en avant dans l’histoire de Biovallée, elles ne sont pas pour autant les seuls sujets d’intérêt pour le monde de la recherche. Les sociologues et géographes se questionnent aussi sur les évolutions démographiques et sociales (notamment dans le Diois), sur les tiers-lieux et sur les expériences de démocratie citoyenne, bref sur nos façons de vivre ensemble.

Les espèces animales ont également attiré les écologues dans la vallée. Une des premières publications recensées (en 1986 !) analyse les facteurs limitants à la présence de la loutre dans la rivière. La forêt, qui occupe une surface importante du territoire, a aussi piqué la curiosité de quelques chercheurs qui observent ses évolutions et ses modes de gestion. Enfin, un petit nombre de travaux porte sur la mobilité, l’énergie ou encore le logement.

 

Et Biovallée ?

Certaines recherches évoquent le projet Biovallée, en particulier dans l’analyse de l’évolution de l’action publique autour de l’innovation, de la transition et de l’agriculture biologique. Mieux ! Une poignée de publications est entièrement dédiée au projet Biovallée ! On vous conseille celle-ci à lire ou écouter.

 

Les productions scientifiques étant rarement faciles à lire du fait de leur taille, de leur vocabulaire ou de leur nombre, le Pôle des Savoirs de l’association Biovallée travaille en ce moment même à extraire les résultats les plus intéressants afin de les rendre accessibles à tous.

 

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