En janvier, nous avons accueilli Lubin en stage, dans le cadre de sa 3ème année de  licence de développement territorial. Nous lui avons proposé de nous raconter sa journée du 14 janvier, où il a pu assister à deux évènements significatifs des missions de notre association. 

 

Dans le cadre de mon stage au sein de l’association Biovallée, j’ai eu la chance d’assister à deux événements intéressants le 14 janvier 2025. Ces moments m’ont permis de mieux comprendre les enjeux environnementaux et les solutions concrètes mises en œuvre dans notre territoire de la Drôme.

 

Le matin : RÉUT, la réutilisation des eaux usées traitées

 

De 9h30 à 12h, j’ai participé à la restitution de l’étude menée par le bureau d’étude Ecofilae sur le projet de réutilisation des eaux usées traitées porté par l’association Biovallée. On pouvait y retrouver plusieurs acteurs d’échelle institutionnelle différente : commune ; département ; l’état avec la sous-préfète, la DDT, l’agence de l’eau et l’ARS ainsi que des locaux comme certains agriculteurs concernés par le projet. L’objectif de cette rencontre était de discuter de l’utilisation des eaux usées traitées comme solution face au changement climatique et à la problématique de la ressource en eau. Des sujets intéressants ont émergé lors des discussions comme les avantages et les défis de ce projet, liés au coût élevé des infrastructures, des contraintes réglementaires encore floues, et l’impact environnemental des sites de stockage. C’est intéressant de voir comment l’association Biovallée et Ecofilae s’efforcent de concilier ces contraintes dans un cadre légal encore en construction. Une question qui a été répétée plusieurs fois : “ Et maintenant, on fait quoi ?”.

C’est, pour moi, la leçon la plus importante, ces acteurs ont des compétences qu’ils représentent, pourtant la même question simple revient en boucle et montre leurs limites dans un système dont ils sont des acteurs majeurs.

 

L’après-midi : Agir en Biovallée, un marché d’initiatives locales

 

De 16h à 19h, à la Locomotive à Saillans, j’ai assisté à l’événement « Agir en Biovallée », le 4ème rendez-vous des solutions locales de transition de l’année. Un projet de l’association Biovallée qui a pour double mission de valoriser les acteurs engagés sur le territoire et de mobiliser les citoyens et citoyennes. Ce mardi, on pouvait y découvrir Rézine, un fournisseur d’accès à Internet local, Dromolib pour parler écomobilité, le mobilier en bois de réemploi Pépite, Dwatts et la coopérative citoyenne saillansonne pour parler énergie, la Rose et le Chaudron pour parler plantes aromatiques et médicinales et Happywork pour parler gouvernance partagée. 

Une quarantaine de citoyens ont manifesté leur intérêt pour l’évènement, une mobilisation satisfaisante aux yeux de l’association Biovallée.

C’est ici à petits pas qu’on progresse, mais il ne faut pas se décourager. Un constat partagé par les acteurs présents, qui continuent à se mobiliser.

 

Un grand écart pour l’association Biovallée

 

En tant que stagiaire, c’est donc à deux évènements bien différents par leur nature et leur impact que j’ai assisté. Un projet structurant pour le territoire qui pourrait avoir un impact très significatif pour le milieu agricole et un travail de fourmi pour aider les citoyens à « faire leur part ». Je comprends qu’il faut savoir travailler à différentes échelles pour faire bouger les choses et que ces deux projets sont importants pour le territoire Biovallée.

Cette journée m’a également confirmé l’importance de ces démarches collaboratives pour faire face aux défis environnementaux. 

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