Présent depuis un an au sein de l’association en tant que responsable de projet Ecologie industrielle et territoriale, Yannick Régnier a succédé début octobre à Augustin Guendouz, qui prend sa retraite à la fin de l’année.
6 années pour redresser l’association Biovallée
Augustin Guendouz est arrivé le 17 décembre 2016, à un moment où l’association était au creux de la vague. Plus aucun des salariés présents sur une première période de vie de l’association n’était là. Il a consenti à travailler trois mois sans rémunération avant de prendre son poste de secrétaire général. Avec le soutien des bénévoles, puis de Tao Carpentier arrivé un an plus tard, il a redressé l’association. Au moment de son départ, Augustin Guendouz laisse une solide association de 6 salariés qu’il a toutes et tous embauchés.
“Je suis très content que ce soit Yannick qui prenne le relais. Je l’ai observé depuis une année et j’ai pu apprécier son humilité, sa bienveillance, son intelligence…”, déclare Augustin Guendouz. “C’est le moment du changement avec un vrai gestionnaire, quelqu’un de très carré.” Et de conclure : “s’achève ainsi, pour moi, une période très dense, extrêmement riche et passionnante à bien des égards.”
Une transition gérée en douceur
Philippe Lagrange, vice-président, a participé aux travaux du groupe qui a piloté le processus d’embauche du nouveau directeur. “La réflexion a été collective et menée en totale transparence avec le conseil d’administration. Elle a débuté en mai dernier. Les salariés ont été consultés.” Finalement, le conseil d’administration a délibéré à l’unanimité en faveur de la promotion interne de Yannick Régnier.
Le nouveau directeur entretient une relation déjà ancienne avec le territoire et le projet Biovallée. Au sein du Réseau pour la transition énergétique (CLER), il a créé et animé pendant 10 ans le réseau des Territoires à énergie positive (TEPOS). Biovallée a fait partie des fondateurs du réseau, à l’initiative de la communauté de communes du Val de Drôme. En 2012, ils ont organisé ensemble les 2èmes rencontres nationales TEPOS. Pendant la préparation de cet événement, Yannick Régnier est tombé sous le charme du territoire et de ses acteurs. Il décide de s’installer avec sa famille à Crest à l’été 2014.
Yannick Régnier s’est investi successivement dans de nombreuses initiatives locales. Il a présidé l’école associative Les Cotylédons pendant un an ; il a été administrateur et porte-parole du tiers-lieu L’Usine Vivante de 2016 à 2021 ; il a animé la campagne électorale d’Ensemble pour Crest pour les municipales de 2020. Aujourd’hui, il fait la synthèse entre ses engagements professionnels et personnels sur les transitions territoriales, au service de son territoire d’adoption.
4 mots-guide pour l’action du nouveau directeur
Yannick Régnier a choisi 4 mots pour guider son action : intention, relation, coopération, attention.
“Intention, car je demande toujours “pourquoi ?” à mes collègues. C’est devenu une plaisanterie depuis mon arrivée. Comme le dit Sénèque, il n’y a pas de bon vent pour le marin qui ne sait pas où il va.”
“Relation, car l’association Biovallée a vocation à créer des liens. Dans une société de plus en plus individualiste, il faut remettre la relation au centre. C’est la principale valeur immatérielle pour un réseau d’acteurs comme le nôtre.”
“Coopération, car il n’y a pas de transition écologique sans coopération entre les citoyens, les institutions et les acteurs économiques. C’est l’ADN de l’association Biovallée de faire de nos diversités une richesse.”
“Attention, car la crise écologique est une crise de l’attention, attention à soi, entre les individus et au vivant.”