Vendredi 7 juillet après-midi, la première réunion de la commission jeunesse de l’association Biovallée a eu lieu, réunissant une douzaine d’acteurs jeunesse du territoire. À l’ordre du jour : recenser les initiatives par et pour la jeunesse dans le cadre de la transition écologique sur le territoire et préciser le rôle de l’association sur la thématique.

 

Dans les épisodes précédents…

Après Ça chauffe, le projet Mobiter et la candidature à l’appel à manifestation d’intérêt « Innovation dans la forme scolaire », quel programme pour la jeunesse au sein de notre association ? En première ligne en tant qu’héritiers de notre planète et véritable ressource en énergie, les jeunes sont des acteurs de la transition à ne pas laisser de côté. Pour aller plus loin cette année, l’association se structure. Une nouvelle commission a ainsi été créée, dont la première rencontre s’est tenue la semaine passée à Eurre. Etaient présents des représentants et représentantes de la Fédération Drôme – Ardèche des MFR, de Territoire apprenant, du Laboratoire de la Transition, de la CCVD, de la MJC Nini Chaize, de l’Ensemble scolaire l’Archipel, de l’Education Nationale et de La Frapp. Une douzaine de membres, respectant les quotas prévus par notre charte, qui insiste également sur la parité (de collège, genre, âge, secteur d’activité, provenance territoriale) et la priorité donnée aux compétences (techniques ou par usage) pertinentes pour nos thématiques.

La commission est donc au complet, prête à avancer !

 

La recherche d’une diversité de regards autour des jeunes

À la question, « quel est pour vous l’enjeu sur le territoire concernant la jeunesse et la transition écologique ? », les participants ont parlé de la nécessité de construire l’espoir pour un présent et un futur désirable, de l’importance d’avoir une connaissance du territoire pour le protéger, de former des jeunes pour être relais et de les accompagner dans leur pouvoir d’agir. Toutes et tous partagent le constat qu’il y a plusieurs jeunesses et que toutes ne se sentent pas concernées par la transition écologique. L’assistance a ensuite fait l’exercice de dresser l’état de lieux de l’existant : qu’ont déjà mis en place les écoles, existe-t-il des formations qui soutiennent la communauté éducative, des initiatives qui relient au vivant, des lieux d’immersion nature pour enfants et jeunes hors cadre scolaire, des modalités de soutien du pouvoir d’agir et de l’engagement des jeunes… Verdict : nombreux sont les acteurs jeunesse et les structures d’accueil et d’accompagnement des jeunes, mais peu sont ceux qui ciblent spécifiquement la transition écologique.

 

Quelle place pour l’association Biovallée ?

Le rôle des commissions est notamment de réfléchir à la manière dont l’association peut être au service des acteurs du territoire sur les sujets de la jeunesse et la transition écologique. Les acteurs présents ont pu faire part des attentes suivantes :

  • Être dans une posture d’accompagnant plutôt que d’intervenant, soutenir les professionnels qui souhaitent agir sur la transition au sein des établissements scolaires et dans les divers espaces jeunes du territoire, valoriser l’engagement des jeunes, et notamment des éco-délégués dans l’espace public, les médias…
  • Faire le lien avec les entreprises du territoire pour soutenir les demandes de stages, faire entrer la thématique « transition » dans les espaces existants dédiés à l’orientation et aux métiers.
  • Mailler le territoire en faveur de la coopération des acteurs jeunesse, favoriser les échanges de pratiques.
  • Financer et accompagner des projets de jeunes à l’instar de Ça Chauffe, et à terme, permettre à des jeunes d’intégrer les instances de l’association.

 

Et maintenant ?

Nous avons d’ores et déjà pris contact avec nos partenaires pour consolider le lien et planifier des échanges à la rentrée en préparation de la seconde réunion de notre commission qui aura lieu en novembre. Cette nouvelle rencontre réunira, en plus du groupe présent ce 7 juillet, des représentants de la Sauvegarde 26, du Lycée Armorin, de l’association Osons ici et maintenant, de l’ESCDD et de Déclic CNV et Education.

 

 

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