Dans une vidéo qu’il a accepté que nous partagions, Thierry Geffray, ancien président de la communauté de communes du Diois, initiateur du projet et de l’association Biovallée, nous livre des réflexions inspirantes pour nos actions et existentielles pour lui, au sujet de la place de l’homme dans la nature.

 

De sages réflexions pour notre association

Le conseil d’administration s’est récemment réuni lors d’un séminaire pour discuter des grandes orientations de notre association.

Réfléchir aux orientations, c’est prendre du recul, de la hauteur, pour mieux définir notre trajectoire, les enjeux stratégiques et prioriser nos champs d’intervention.

Pour cette prise de hauteur s’est également réuni le conseil des sages composé de Isabelle Peloux, Philippe Huyghe, Jean Serret et Thierry Geffray, tous les quatre grandes figures de l’association et du territoire.

Thierry Geffray, dans la vidéo que nous vous proposons ici, s’est livré à un exercice introspectif inspirant, pour poser nos lignes directrices, avec au cœur de ses réflexions, la place de l’homme dans la nature.

Une considération qui l’habite depuis toujours et qui revient à lui sous des formes inattendues quand il la laisse de côté, comme vous le découvrirez dans son témoignage vidéo.

 

Le symbiocène avec un S

Il faut parfois une petite gymnastique d’esprit (et c’est tant mieux !) pour s’approprier les concepts formulés par l’ancien ingénieur agronome, éleveur, poète, penseur…

C’est à Thierry Geffray que nous devons des formules telles que « du pays sage au paysage », « aménager pour ménager le territoire » et cet instinct brûlant pour demain de passer du « pacte écologique au symbiocène ».

Le symbiocène suggère l’ère succédant à l’anthropocène où l’empreinte des humains sur la Terre sera réduite au minimum, où toutes les activités humaines seront intégrées dans les systèmes vitaux et ne laisseront pas de trace.

Cette nouvelle ère où un S réinvente notre façon d’être au monde : le Symbiocène ou quand « l’homme et la nature » devient « l’homme eSt la nature ».

 

De la matière à penser

Ce dernier concept de symbiocène a trouvé de l’écho, jusqu’au cœur de notre association, et nourrit nombreuses de nos réflexions ; dont une question majeure : quelle place pour le vivant non-humain ?

Il nous reste un bout de chemin à parcourir, des idées à démêler, des sages à consulter avant de voir éclore un projet qui répond à cette question !

N’hésitez pas d’ici là à nous alimenter de vos idées et expériences sur le sujet en nous écrivant à : association(a)biovallee.net

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