Plusieurs rencontres et collaborations avec Supagro Montpellier ont incité un groupe d’étudiants en Master II et leurs enseignants à effectuer une visite de la Biovallée les 16 et 17 janvier derniers.  L’association Biovallée a accueilli Nicolas Bricas, socio-économiste au CIRAD qui chapeautait le groupe. Ils étaient notamment très intéressés par l’exemplarité de notre territoire Biovallée et voulait pouvoir rencontrer aussi bien l’équipe de l’association que des adhérents sur des sujets emblématiques ainsi que pouvoir échanger avec nos élus.

C’est ainsi qu’après un accueil par l’association à St Joseph à Allex où ils étaient hébergés, ils ont été accompagnés à la mairie d’Aouste sur Sye pour écouter le maire, Denis Benoît et le directeur de la MJC Nini Chaize, Julien Flour parler de ce qui a été mis en place sur leur commune dans les cantines ou avec un public plutôt défavorisé au niveau de l’alimentation et du traitement des déchets.

L’après-midi du jeudi le groupe a été captivé par l’expérience en permaculture que Samuel Bonvoisin a mis en place à l’Oasis de Serendip.  La rencontre avec Jean Serret, président de la CCVD et Hugues Vernier, responsable du groupe agriculture à la CCVD complétait richement cette journée.  

Le lendemain, Renaud Laporte, directeur du CFPPA de Die et Chrystel Fermond, directrice du SMRD (Syndicat Mixte Rivière Drôme) mettaient en avant leurs projets respectifs, ce qui a permis de revenir sur le travail accompli au fil des années sur l’ensemble de la Biovallée. Ils étaient accompagnés de Jean-Marie Verdet, agriculteur en bio à St Roman depuis plus de 30 ans.  La journée s’est poursuivie par une rencontre avec des élus de la CCD : Jean-Pierre Rouit, (maire de Recoubeau), Joël Boeyaert (maire d’Aucelon) et Hervé Reynaud (maire de Brette). Ces deux derniers aussi agriculteurs ont pu parler des problèmes rencontrés par les petites communes ainsi que des exigences particulières de leur métier liés à leur implantation en montagne. Olivier Fortin, directeur des services de la CCD faisait le lien, expliquant les demandes inhérentes à un territoire de montagne très étendu mais peu peuplé par rapport au bas de la vallée où la densité et la nature de population est drastiquement différent.

C’était ensuite au directeur de l’Herbier du Diois, Tijlbert Vink, de dérouler son parcours, de revenir sur les mises en place successives de son entreprise autour de son implication au niveau de la gouvernance comme de la mobilité. 

Etant au pays de la Clairette, on ne pouvait que terminer le parcours avec des bulles et c’est à Vincent Lefort de Côté Cairn qu’est revenu ce privilège.

Aux dires des enseignants, ces deux journées riches en rencontres ont permis de rebooster des étudiants enchantés autour de leur projet sur l’alimentation avec une réflexion intense et d’envisager de nouvelles possibilités pour le futur qu’ils préparent. Il faut souligner qu’ils ont trouvé en Biovallée un optimisme qui n’est pas toujours présent ailleurs.

Article rédigé par Lyliane Orand, accompagnatrice du groupe

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